j'ai oubilié de laisser mon nom: chuan
Par chuan, le 23.08.2012
le pain à la vapeur fourré à la viande et à l'oeuf: ce truc s'appelle "baozi", mais celui-ci dans la photo es
Par Anonyme, le 23.08.2012
c'est normal que l'on parle pas bien anglais quand on a une dizaine d'années. on n`a pas d'ambience. on appren
Par Anonyme, le 23.08.2012
tenue!tenue! photo! photo! chuan
Par Anonyme, le 23.08.2012
alicia, bien,bien. aujourd'hui, je trouve que tu écris presque tous les jours. je vais tous lire. de plus, on
Par Anonyme, le 23.08.2012
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Date de création : 12.07.2012
Dernière mise à jour :
14.10.2012
57 articles
Ne vous inquiétez pas si cet article paraît parfois manquer de cohérence, je l'écris après une journée de travail de près de 24h après laquelle je n'ai pas dormi plus de 4 heures (atroce bruit de chantier dans ma rue !)
Bref, la nuit dernière mon équipe et moi avons réalisé le déménagement du salad-cleaning process au nouveau "field office" ainsi que le traitement de 15 paniers de salades (entre 150 kg et 200 kg) en 7h30, de 20h à 3h30 du matin.
Nous étions partis du bureau de Phnom Penh à 15h30 dans le minibus habituel des salades, avec notre encombrant équipement ; à la sortie de Phnom Penh, deux fois le conducteur tend quelques milliers de riels à un policier, et ce n'est pas le seul : j'ai l'impression que les policiers préfèrent recevoir ce pot-de-vin que de s'ennuyer à verbaliser les fourgonnettes au coffre ouvert par leur chargement trop encombrant (et réciproquement).
Comme la sortie des usines (notamment de vêtements) a lieu vers 16h30, notre chauffeur a voulu prendre des ouvrières au passage pour augmenter la rentabilité du trajet. A mon grand désarroi, il fait ainsi monter 9 personnes supplémentaires dans la fourgonnette, tassant mes fragiles boîtes en polystyrène et accrochant au coffre ouvert les couvercles, mais refuse obstinément de laisser l'un des passagers s'installer entre lui et moi à l'avant, ou d'y mettre du matériel. D'où une situation embarrassante pour moi avec des gens tassés à l'arrière, mon matériel en sursis et plein de place pour moi !
Et ce qui devait arriver arriva : les couvercles se détachèrent et se répandirent sur la chaussée où filaient les poids lourds et les motos ! Après un sauvetage risqué, je m'empare des couvercles et les tiens fermement sur mes genoux, au grand dam du chauffeur (et je n'ai toujours pas compris pourquoi il tenait tant à cette débauche d'espace à l'avant).
A notre arrivée au nouveau field office, où l'équipe de production n'est pas encore installée, nous sommes accueillis par Sophat (la chef d'équipe) qui nous aide à trouver glace pour les salades et dîner. Nous préparons la salle (voir photo) et attendons l'arrivée des salades fraîchement récoltées dans les villages qui sont à une à deux heures de là. Comme d'habitude, ce ne sont pas 10 mais 15 paniers qui arrivent...
C'est alors le début d'une longue, longue nuit : à 4, nous mettons environ 30 minutes à laver et trier un panier de 10kg (en comptant le temps de changement de bains, de paquetage...), selon la qualité des salades de ce panier. Sophat dort sur un lit de camp tandis que les musiques de karaoké se succèdent sur le PC de Chheat. A 3h30, alors que le coq commence à chanter, nous avons enfin fini : rangement de la salle, attente du transporteur, chargement des boîtes en polystyrène remplies, et nous repartons pour Phnom Penh. N'ayant pas dormi depuis 22 heures, je m'endors dans le minibus ; nous arrivons devant l'entrepôt à 6h, juste pour son ouverture. Petit déjeuner reconstituant acheté au marché, douche et 3h30 de sommeil... et me revoilà !
Bref, l'expérience est un succès, et nous remettons ça la semaine prochaine, aussi tôt que possible avec la nouvelle équipe à former (constituée de gens qui vivent là-bas). Pendant quelques jours, je vais donc travailler la nuit et dormir (si je peux !) le jour...